Elvaia – Déclinaisons

Les déclinaisons en Elvaia ne sont pas comme les déclinaisons en Latin, elles représentent ici le changement des noms et adjectifs pour capturer le sens de la phrase, mais les schémas sont réguliers et logiques.

Adjectifs

Les terminaisons suivantes remplacent les terminaisons du dictionnaire.

  • -A : Masculin Singulier
  • -I : Masculin Pluriel
  • -E : Féminin Singulier
  • -O : Féminin Pluriel
  • -AN : Neutre Singulier
  • -N : Neutre Pluriel

Noms

Les terminaisons suivantes sont des remplacements, avec à gauche la forme singulière et à droite la forme plurielle.

  • -A -> -I : Masculin
  • -E -> -O : Féminin
  • -consonne -> -consonne+I

Il existe aussi un suffixe précisant si le nom est indéfini qui est placé après la terminaison du genre et nombre.

  • -F : Suffixe pour un nom indéfini
  • -OF : Suffixe pour un nom neutre singulier indéfini

Si le nom est sujet, on ajoute un suffixe, ce qui permet donc d’avoir le sujet à n’importe quel endroit, mais il est toujours placé avant le verbe.

  • -ħal : Suffixe pour exprimer le sujet

De l’Immortalité, des Races et du Changement – méditation d’un Elfe blasé

“Haut-elfe. Elfe noir. Elfe, Alfe. Ces opposés tournent dans sa tête comme deux pôles autour de l’axe de sa conscience.
Est-il un elfe Haut, ou un elfe noir?
Pourquoi “haut” elfe d’ailleurs?
Ils étaient les elfes de la Haute. Ils faisaient construire des pyramides pour canaliser la magie solaire et astrale.
Il n’y avait qu’eux pour resplendir de puissance et de noblesse.
Donc il était Haut-Elfe, n’est-ce pas?…
Ces considérations étymologiques et historiques ne dérangent pratiquement personne. Les Elfes d’Égypte sont des Haut-Elfes, c’est tout.
Mais en regardant l’Histoire d’un peu plus près, c’est à se poser des questions.
Si les Haut-elfes sont des Elfes nobles de nature et supérieurs, et si, comme laisse à penser la théorie communément admise, il n’y a rien de plus pur qu’une souche originelle, alors les Haut-Elfes devraient être leurs ancêtres.
Problème: leurs ancêtres, les Elvyres, sont maintenant retirés du monde. On ignore où ils sont passés, la plupart tendent à penser qu’ils sont morts. Mais il n’y en a aucune preuve.
Il retint un ricanement; en fait, si l’on s’en tient aux définitions vernaculaires, les elfes noirs retirés du monde seraient les descendants directs de leurs ancêtres. Les Haut-elfes d’autrefois étaient devenus les elfes noirs d’aujourd’hui et inversement.
Donc les Elfes d’Égypte étaient des Haut-elfes dans l’esprit de tous. Mais en vérité, ils étaient elfes noirs à l’origine.
Ces considérations étaient stériles, certes, mais il se plaisait à réinterpréter l’Histoire de son peuple depuis le schisme qui créa deux lignées parallèles et opposées: elfes et vampires.
C’est à se gausser; les plus jeunes elfes d’aujourd’hui ont du mal à s’imaginer avoir une parenté avec ces monstres, ces derniers n’ayant presque rien d’elfique… encore que; en y réfléchissant bien, en observant bien, – il eut un frisson – , les vampires, noctambules, sont à maints aspects plus proches des Elvyres que les elfes. Donc en vérité, les elfes n’avaient presque plus rien d’elfique.
Le frisson se changea en grimace ironique.
Ah, les vicissitudes des Millénaires. L’ironie de l’Histoire. Les méandres de l’Évolution.
Peu importait en soi; ce qui comptait, c’était de dominer. Le plus longtemps possible. Et de laisser perenne sa marque pour que l’on se souvienne de soi.
C’était là la seule véritable, superflue, changeante et fragile, immortalité à laquelle toute créature, aussi prétendument éternelle qu’elle soit, pouvait aspirer.”

Elvaia – Phonologie

La phonologie de l’Elvaia est assez dure à maîtriser comme on trouve beaucoup de sons comme le son “ħ” ou le son “x”, qu’on peut retrouver chez nous dans l’arabe notamment. La romanisation reste fidèle au script Yuekkh tout en cherchant une cohérence avec le Latin.

Y : [j]
U : [u]
E : [ε]
KH : [kʰ]
K : [k]
Ħ : [ħ]
A : [a]
O : [o]
R : [r]
N : [n]
L : [l]
F : [f]
V : [v]
I : [i]
SH : [ʃ]
Z : [z]
S : [s]
X : [x]
M : [m]

 

Le jeu dans un monde inconnu

Cette histoire sera surement insensé mais je vais la raconté de la façon la plus proche de la réalité que possible, si on peut parler de réalité. Je m’appelle James Demir et l’histoire que je vais vous conter est pour le moins étrange.  Elle commence dans le centre-ville  de Vandelmont. Un jeudi, c’était un jeudi, une matiné de marché. Je m’était levé afin de prendre l’air et me promener dans les rues à la recherche d’idée pour mon prochain livre. Et oui je suis romancier et ma vie va ainsi de jour en jour. Je marchait dans les allés lorsque j’ai vu un homme assis à un stand, il vendait des objet ancien. L’un deux m’interpella. C’était une espèce de boite en bois avec un motif sur le dessus, j’avais l’impression qu’elle m’appelait. La voix du vendeur me réveilla:

“-Bonjour monsieur, je vois que cette boite vous intéresse.
-D’où vient-elle?
-Je l’ignore mais d’après une étude que j’ai fait faire, elle serait originaire de la colonisation.
-Elle aurait donc été ramené d’Amérique.
-Oui, de plus elle ne s’ouvre pas et ai donc difficile a vendre. Je l’ai retrouvé il y a quelque mois dans le grenier de mon grand-père défunt grand-père, le professeur Hedmon Letimor.
-Combien la vendez-vous?
-10€, j’ai dût baisser le prix.
-Je vous la prend, cette boite m’inspire.”

Je l’ai ramené chez moi, et je me suis installer à mon bureau afin d’écrire.

Poussière de Vie

Un vieil homme est assis dans la bibliothèque de Pserodoios. Il écrit. Quelqu’un entre dans la bibliothèque. Il s’approcha de son ainé, en l’admirant. Le vieil homme le remarque et dit :

“Ah, te revoilà. Tu viens souvent me voir. Ah… que veux-tu savoir désormais ?
– Cela fait une semaine que je ne suis pas venu, maître, je venais demander si tout allait bien.
– Une semaine ? C’est long ?
– En effet, maître. Je pensais que vous vous inquiétez. Or, il semble que non, et j’en suis gré.
– Vous êtes toujours en train de courir après le temps. Est-ce parce que vous savez que votre heure est proche ?
– Nous vous envions pour cela, maître, nous vous envions votre immortalité.
– Je suis vieux désormais, bon simplement à écrire mes mémoires dans cette bibliothèque qu’il y avune centaine d’années déjà j’étais en train de superviser et aider àsa construction. Je ne suis bon à rien désormais, je ne vois plus la lumière du jour, Je ne suis pas sorti de cette bibliothèque depuis des années, car si j’essaye, mon dos craque et je tombe par terre.
– Ne voulez-vous pas essayer notre nouvelle technologie, les fauteuils roulants ? Vous pourrez alors vous déplacer à loisir.
– Je n’ai plus de force dans mon dos, je n’ai plus de force dans mes jambes et je n’ai plus de force dans mes bras. Je ne peux me déplacer.
– Pourquoi alors ne pas être aidé ?
– Si je dois me déplacer un jour, ce sera de mes propres moyens. Je vous envie tout de même, mortels. Vous pouvez mourir, vous n’aurez jamais à souffrir ce genre de maux.
– Mais personne ne souhaite mourir ! On souhaite vivre longtemps comme vous et ainsi délivrer notre sagesse et notre expérience aux générations futures ! Quel qu’en soit le prix !
– À cause de mon immortalité, je suis condamné à ne m’attacher à personne et à vivre l’éternité comme un vieillard sans force, éternellement coincé dans cette bibliothèque à écrire mes mémoires. C’est comme cela que je souhaiterais donner mon savoir, en écrivant ! À quoi ça sert de vivre une vie de souffrance pour donner notre sagesse si on peut remplir le même but tout en ne souffrant pas ?
– Tout est éphémère, maître, sauf vous. Vos livres seront peut-être un jour détruits à cause de la stupidité de notre race dont vous m’avez parlé à plusieurs reprises. Un jour, Pserodoios sera mis à feu et à sang et votre savoir sera oublié. Personne ne saura comment vous et vos amis ont créé l’univers, et des croyances comme celle des hommes du Sud seront la seule explication de l’univers, personne ne connaîtra plus la vérité.
– Tout est éphémère, c’est la vérité. Mais que j’aimerais être concerné par cette loi. Je pouvais mourir auparavant lorsque les personnes de ma race étaient encore avec moi. Or je suis sûrement le dernier sur cette planète et l’un des derniers dans l’univers. Jamais personne ne pourra me tuer, alors que c’est mon souhait le plus ardent. J’ai consommé trop d’énergie vitale durant toutes mes années précédentes comme je voulais rendre le peuple heureux. Je vous ai donné la maîtrise de la magie et j’ai creusé pour vous le bassin, je vous ai donné la richesse et je vous ai donné le savoir. Tout cela m’a coûté ma force vitale. Mais je suis heureux d’avoir fait cela. Je suis désormais heureux, je n’ai plus rien à faire ici. Je veux mourir.
– Mais vous ne pouvez pas mourir ! Vous n’avez pas terminé vos mémoires, personne ne connaîtra toute l’histoire !
– Tout le monde devra alors l’inventer. Je ne dois pas donner mon explication de l’univers, c’est vous qui aurez l’explication la plus juste comme c’est vous qui l’avez trouvé. Je n’aurais que fait de vous guider vers l’illumination. C’est lorsque vous aurez votre définition de l’univers qu’elle deviendra vraie, je ne eux que vous aider à la trouver car personne ne connait la vérité sur l’univers. J’ai accompli ma mission, je suis en paix. Poursuis mon enseignement et trouvez la vraie valeur de la vie.
– Maître ! Insinuez-vous que vous allez mourir ?
– Non. Je ne peux pas mourir même si je le souhaite. Mais tout est éphémère, comme tu l’as très justement dit, et je n’échappe en réalité pas à cela. À Dieu, si telle chose existe.”

Comme le jeune homme hurlait à la pitié et au combat contre le destin, le vieillard commençait à se décomposer en des particules bleues lumineuses. Comme la décomposition se terminait, une orbe bleue se formait. Lorsque le processus termina, le jeune homme toucha en hurlant et en pleurant cette orbe, comme il disait à celle-ci que son maître avait encore des choses à faire. Mais lorsqu’il sentit l’orbe se mouvoir, il reporta son attention dessus. Il sentit qu’il pouvait plonger sa main dedans, ce qu’il fit. Et alors, il vit l’orbe se séparer en de multiples filaments qui qui se logèrent droit dans son cœur. Le jeune homme se sentit changer mais rien était visible pour quelqu’un d’extérieur, sauf le changement de couleur de ses cheveux et yeux, qui devinrent bleus comme le furent ceux du vieillard autrefois. Il sentit principalement un pouvoir s’éveiller en lui. Il nomma cette sensation la Karedeonwo, et ainsi se nomma la nouvelle race à qui il appartenait. Il n’était lus un humain, il était un Néo-Changelin, un Karedonwo. Il se sentit alors prêt à créer une nouvelle race de changelins, qui n’aura plus les défauts des originels. Le nouveau maître sortit de la bibliothèque et partagea son pouvoir aux habitudes de se cité, pour qu’ils deviennent comme lui.

Le dernier mot que le vieux Changelin avait écrit était “Renouvellement”.

Spasoïen – Conjugaison

La conjugaison du Spasoïen est relativement simple. En effet, il y a que peu de temps comme certains sont remplacés par des affixes et particules, ce qui permet alors de considérer la langue comme à la fois Analytique et Contextuelle.

Il est important de noter qu’il existe trois groupes de verbes ayant des conjugaisons chacune différente et qui change donc selon les temps, il faut donc apprendre tous les temps pour bien comprendre la langue.

Il existe comme en français six pronoms personnels mais ils peuvent être enlevés lorsqu’on parle avec un ami proche ou un membre de la famille. Ceux-ci sont donc :

  • Oi – Ière Personne du Singulier
  • Es IIème Personne du Singulier
  • Sé IIIème Personne du Singulier
  • On Ière Personne du Pluriel
  • Te IIème Personne du Pluriel
  • Ce IIIème Personne du Pluriel

Tableaux de Conjugaison

Présent

Le présent les la forme de base à connaître car c’est souvent grâce à cette forme qu’on créera les temps par affixes et particules.

Ier Groupe – Verbes en -ar et -or

Le modèle du Premier Groupe est le verbe “Nar”, s’appeler.

  • Oi nara
  • Es naro
  • Sé nari
  • On narun
  • Te naréo
  • Ce narin

2ème Groupe – Verbes en -er et -ér

Le modèle du Deuxième Groupe est le verbe “Jaxer”, savoir.

  • Oi jaxere
  • Es jaxero
  • Sé jaxeri
  • On jaxerun
  • Te jaxeréo
  • Ce jaxerun

3ème Groupe – Verbes en -ir

Le modèle du Troisième Groupe est le verbe “Géir”, insister.

  • Oi géira
  • Es géiro
  • Sé géiru
  • On géirun
  • Te géiruo
  • Ce géirin

Verbes irréguliers

Er – Être

  • Oi éa
  • Es ero
  • Sé ery
  • On eru
  • Te éréo
  • Ce éry

Passé

Le passé ne se conjugue pas, il faut rajouter après le verbe conjugué au présent la particule “Ly”.

Futur

Le futur est la deuxième conjugaison de la langue. Elle se caractérise par l’ajout de jj ou jh après la conjugaison du présent.

Ier Groupe – Verbes en -ar et -or

Le modèle du Premier Groupe est le verbe “Nar”, s’appeler.

  • Oi narajha
  • Es narojha
  • Sé narijha
  • On narunjja
  • Te narujje
  • Ce narinajh

2ème Groupe – Verbes en -er et -ér

Le modèle du Deuxième Groupe est le verbe “Jaxer”, savoir.

  • Oi jaxerejha
  • Es jaxerojha
  • Sé jaxerijhe
  • On jaxerunjje
  • Te jaxerojjé
  • Ce jaxerinjje

3ème Groupe – Verbes en -ir

Le modèle du Troisième Groupe est le verbe “Géir”, insister.

  • Oi géirajhi
  • Es géirojhi
  • Sé géiruxi
  • On géirujjin
  • Te géirjojji
  • Ce géirinjji

Verbes irréguliers

Er – Être

  • Oi éajji
  • Es eroxi
  • Sé eryi
  • On eruxi
  • Te éréwjji
  • Ce ernijji

Subjonctif

Le subjonctif présent est la seule forme du subjonctif que vous allez rencontrer. En effet, le subjonctif passé est exprimé par la particule “Ly” et le subjonctif futur est exprimé grâce au contexte. Le subjonctif se caractérise par l’utilisation de la lettre “ñ” après la base verbale, ou un de ses équivalents (j ou n selon l’évolution), puis l’utilisation des terminaisons du présent.

Ier Groupe – Verbes en -ar et -or

Le modèle du Premier Groupe est le verbe “Nar”, s’appeler.

  • Oi narja
  • Es narño
  • Sé narni
  • On narñu
  • Te narne
  • Ce narñy

2ème Groupe – Verbes en -er et -ér

Le modèle du Deuxième Groupe est le verbe “Jaxer”, savoir.

  • Oi  jaxerña
  • Es jaxerño
  • Sé  jaxerni
  • On jaxerñu
  • Te jaxernéo
  • Ce jaxerñy

3ème Groupe – Verbes en -ir

Le modèle du Troisième Groupe est le verbe “Géir”, insister.

  • Oi géirna
  • Es géirno
  • Sé géirni
  • On géirnun
  • Te géirnéo
  • Ce géirniñ

Verbes irréguliers

Er – Être

  • Oi éña
  • Es erño
  • Sé eni
  • On eña
  • Te eñu
  • Ce erñy

La Cité détruite

Ombre et chaos

 

  • Wolfram, l’enlèvement
  • Gaëa, voleuse et manipulatrice
  • Les voleurs de Yadam
  • Olaf, naufragé des mers
  • Micromania, la profs orque et Valkana la fée
  • Le manoir Von Vechter
  • Mady, princesse déchu
  • La forêt, en direction des montagnes
  • Rismalio, le mage
  • Veteruka, l’évadé
  • Le laboratoire
  • Altramis
  • Le dragon, monde parallèle
  • Le chateau des élémentaires
  • Miriasto, le démon indestructible
  • Strom, un homme en quète d’un autre monde
  • La séparation

 

Chapitre 1: Wolfram, l’enlèvement

 

Wolfram est un gobelin rouge (gobelin à intelligence supérieur). Quand il était enfant, il a été abandonné par ses parents et receuillit par un gnôme horloger du nom d’Albert Narzarzüg. Wolfram a été scolarisé et est aujourd’hui devenu un ingénieur spécialisé dans les armes a feu et la chimie. Il vit dans un appartement et passe ses journées à travailler sur un canon électromagnétiaque. Il était en trein de travailler sur celui-ci lorsqu’il recoit une lettre de la part de son père adoptif.

 

“-Ah, encore une journée de travail fructuante.”

C’est a ce moment-là que la porte s’ouvre et qu’un gnôme avec une chemise et une besace en cuir entre dans la salle.
”-Bonjour Wolfram, c’est le facteur.

-Ah, bonjour, qu’est-ce que j’ai comme courrier aujourd’hui.?

-Pas grand chose, des factures… Ah si j’ai une lettre d’Albert.”

Il fouille dans son sac et en sort une lettre. Il l’a tend a Wolfram.
”-Bon, il faut que je te laisse, j’ai encore du courrier à distribuer.

-A la prochaine”

Pendant que le portier sort, Wolfram prend un couteau et ouvre l’envelloppe. Il y trouve un papier froissé où il est écrit:

 

Cher Wolfram,

Il faut que je te parle de quelque chose d’important. J’ai récement fait une découverte d’une importance capitale. Je ne peux pas t’en dire plus mais viens vite à la maison, j’ai peur de ne plus en avoir pour très longtemps. Dépèche-toi.

Signé:Albert Narzarzüg

 

En lisant ces mots, Wolfram décide d’aller voire son père. Il prend quelque provision ainsi que son pistolet et 4 grenades. Il arrive devant la maison d’Albert et frappe à la porte. Aucune réaction venant de de l’interieur. Il enfonce la porte et arrive dans le salon, le canapé est renversé, les armoires ont été vidé et des affaires gisent au sol. Il entre discrètement dans la salle à manger et découvre le même spectacle. Il y a des assiettes cassées et plusieurs chaises ont été détruite. La porte de la chambre de son père est ouverte. Wolfram s’y engouffre et découvre que la couette et les oreillers ont été éventré, il s’approche du bureau et remarque que plusieurs documents ont été pris. Il sort de la chambre de son père après avoir récupéré un détecteur infrarouge ayant appartenu à son père et un prototype de jetpack. Il se dirige ensuite vers son ancienne chambre en retraversant la salle à manger. Sa chambre n’a pas l’air d’avoir été attaqué. Après l’avoir fouillé, il découvre une lettre caché dans son lit. Il est écrit:

 

Wolfram, si tu vois ce document c’est que j’ai été enlevé par un groupe de malfrat. Je t’en conjure, fais attention à toi, ils vont surement t’attaqué pour me forcer à les aider. Ils vont peut-être revenir, je te le répète, fais attention à toi.
Ton père.

 

La lettre en sa possession, il retourne dans la salle à manger. Il commence à se diriger vers l’entrée lorsqu’il entend un bruit dans la salle de bain. Il se rapproche lentement et ouvre la porte, pistolet en main. Dans la salle de bain (dont la fenêtre est ouverte) se trouvent deux gobelins vert. Le premier a une hachette dans la main et le deuxième tient un objet doré. Ils discutent:

“-Alors Jimmy, tu crois qu’on a rien oublié d’important.

-J’en sais rien mais évite de faire du bruit, on pourrait se faire repéré.”

Le gobelin se retourne à temps pour voire la porte s’ouvrir et Wolfram entré arme en main.
”-Halte-là! Que faites-vous là? Répondez ou je vous tue?”

Les gobelins rigolent et celui avec la hachette fonce et tente de l’abattre sur la tête de Wolfram en criant:

“-Désolé mais l’ordre est de tuer tout les témoins”

Au moment où il allait frappé Wolfram avec sa hachette. Wolfram esquive et la hachette viens se planter dans la porte. Wolfram en profite pour tirer sur son agresseur qui s’éfondre. L’autre tente de s’enfuire par la fenêtre mais Wolfram lui tire dans la jambe et s’approche pour l’attraper et le plaquer contre le mur.

“-Qui êtes-vous? Et qu’avez-vous fait à mon père?

-Je suis Jimmy et lui c’est Tommy, on a été engagé pour enlever le vieu gnôme. Ne me dit pas que tu es son fils…

-Qu’avez-vous fait de lui?

-On l’a emmener à Escanol mais je crois pas qu’il y soit encore.”

Le gobelin jette l’objet doré et farfouille dans sa poche.

“-Et qui vous a demandé de l’enlever.
-Euh… je suis attendu….comment dire…ailleurs.”

Il sort une boule de verre de sa poche et la brise avant de disparaitre dans un nuage de fumée. Wolfram se baisse pour ramasser l’objet doré. C’est la mntre a gousset d’Albert.

“-Il faut que j’aille à Escanol, c’est a deux jours de marche en direction du nord. C’est le seul moyen d’obtenir des informarions sur les malfrats.”

Wolfram part donc en direction d’Escanol, il ne rencontre personne sur le chemin et arrive à Escanol, il ne rencontre personne sur le chemin et arrive à Escanol sans encombre. Il décide de s’arrêter à l’auberge d’Escanol et se prépare pour commencer les recherches le lendemain.

 

Chapitre 2: Gaëa, voleuse et manipulatrice

Gaëa est né dans la cité magique d’Eliabor, elle y a vécu une dizaine d’années avant de découvrir ses pouvoirs magiques, elle a le pouvoir de controler les gens en leur donnant des ordresprécis et comme tout mage, elle sait lancer des projections magiques qui causeront la mort de ses parents. Elle devint l’apprenti du mage Arckimis(l’un des mage les plus puissant). Aujourd’ hui Gaëa est une jeune femme et est toujours en apprentissage auprès de son maître jusqu’au jour où celui-ci reçu la visite d’un individu encapuchoné.

“-Gaëa, tu peux venir, il faut que je te parle immédiatement.”

Elle descend l’escalier à tout allure, elle a passé la nuit a forcé un homme à manger de l’herbe.

“-Oui maître, qu’y a-t-il de si important?

-Je vais devoir m’absenter.

-Ok, je vais préparer nos valises.
-Non! Toi, tu restes ici. Je pars seul. Je ne peux pas laisser Escanol sans mage et puis tu vas encore faire des bétises comme lors de la dernière réunion des mages.

-D’abord, j’avais pas fait exprès de forcer Arkanus a montrer son derière à toute l’assemblé. Mais si tu insistes, je veux bien rester ici.

-C’est rare que tu sois si raisonnable. Bon je te laisse, il faut que j’y aille immédiatement.”

Une fois partie, Gaëa fonce dans sa chambre, sourir au lèvre:

“-Super, le vieux est partie, je vais enfin pouvoir m’ammuser.”

 

Deux semaines plus tard, Gaëa se promène dans la ville d’Escanol à la recherche d’une victime a embobiner lorsqu’elle voit un attroupement de personne regroupé sur la place central de la ville. Elle se rapproche d’une personne bien habillé:

“-Monsieur, donnez-moi votre bourse.”

L’homme prend sa bourse et la donne à Gaëa sans s’arrêter de regarder l’homme au centre de la place. Gaëa s’arrète un instant pour écouter ce qu’il dit.
”-Et c’est pour cela, messieurs-dame que je vous demande, moi Edward Velvert, de m’aider à arrêter une armée d’orque qui s’apprète à attaquer la ville. Toute personne prète à m’aider devra venir ce soir à l’auberge du “Pont neuf” pour s’engager et recevoir sa prime de participation qui je rappelle est de 3 pièces d’or.”

Gaëa s’éloigne heureuse de cette découverte car elle a trouvé sa prochaine victime. Le soir même, Gaëa se rend à l’auberge et s’installe à une table à côté de la fenêtre afin d’attendre sa victime.

 

Wolfram vient de finir de ranger ses affaires dans sa chambre et s’aprète à descendre pour prendre son diner après une longue journée de marche. Il ferme la porte et lorsqu’il commence à descendre l’escalier, il entend un bruit venir de l’une des chambres. Il accourt, ouvre la porte et découvre un homme allongés au sol le corp ensanglanté. Prêt de la fenêtre , il y a une femme toute vétu de noir; elle est sur le point de sortir par la fenêtre. Wolfram dégaine son arme et tire sur cette mystèrieuse femme qui tombe par la fenêtre. Il s’approche de l’homme gisant dans la flaque de sang et fouille dans ses poches. Il y déniche des papiers d’identité: Edward Velvert. Wolfram descend les marches quatre à quatre en criant:

“- Mr Velvert a été assassiné!”

Gaëa ayant vu la femme tombé par la fenêtre et entendant les accusations du gobelin fait vite le rapprochement. Elle court en direction de l’exterieur suivit de près par Wolfram toujours son arme à la main. Dans la rue, la femme est allongée au sol inconciante. Un homme également habillé en noir s’est rapproché et a sorti un flacon de sa poche. Wolfram vise l’homme avec son pistolet. Gaëa lui ordonne:

“-Lachez ce flacon!

-Mais avec plaisir.”

L’homme ouvre le flacon et le laisse couler sur la femme avant de prendre la fuite. Wolfram tente de viser l’homme mais le loupe et touche la jambe de la femme. Il s’écrit:

“-Occupez-vous d’elle, je le rattrape.”

Gaëa s’execute en ronchonant, Wolfram entre dans une ruelle sur le côté de l’auberge. Il appercoit l’homme quasiment sur le toit du batiment adjacient l’auberge. Il tente de tirer l’auberge. Il tente de tirer une balle pour le déloger mais le loupe et rentre bredouille auprès de Gaëa qui vient d’attacher la jeune femme.

“-Désolé, il m’a échapé, il est vraiment trop agile. Ah, au fait, je m’appelle Wolfram et vous?
-Je m’appelle Gaëa, magicienne.”

Wolfram s’approche de la femme et lui retire son masque. Elle a les yeux et les cheveux noirs. Elle tente de se débattre mais Gaëa l’a bien attaché. Gaëa commence à la questionner:

“-C’est vous qui avez tué Edward Velvert?

-Oui, et alors. C’est la mission. Je ne me rensseigne pas sur qui je dois tuer..”

Wolfram la toise du regard et continue à la questionner.

“-Qui vous a demandé de le tuer et pourquoi?

-J’ignore le nom du commenditaire mais mon coéquipier Aldros doit le savoir. Et sinon j’ignore pourquoi on doit le tuer.”

Wolfram réfléchit à toute allure. Le commenditaire est peut-être la même personne qui a enlevé Albert ou peut-être le connait-il. Il se tourne vers Gaëa.

“-Gaëa, vous connaissez la victime. Pourquoi peut-on vouloir sa mort?

-J’en sais rien, je le connaissais à peine. Tout ce que je sais c’est qu’il comptait s’attaquer à un groupe d’orque et qu’il aurait pu me rapporter de l’argent.

-Si nous voulons en savoir plus, il faudrait savoir où est cet Aldros.”

Il se tourne vers la femme attaché:

“-Pourriez-vous m’emmener auprès de lui, mademoiselle…euh…quel est votre nom?

-Ydam, et si vous ne me tuez pas, je veux bien vous y emmener.”

Voyant Gaëa commencer à s’éloigner, Wolfram demande à Ydam:

“-Ydam, combien devez-vous être payé pour la réussite de cette mission?

-Pas moins de 10 pièces d’or, c’est pour cela qu’on la choisit.”

En entendant cela, Gaëa se retourne et s’exclame:

“-Qu’est-ce qu’on attend pour aller chercher ces pie…precieuses informations et ainsi savoir qui veut la mort de l’honete citoyen mort ce soir.”

Wolfram et Gaëa détache Mady et il parte tout trois en direction de l’endroie où se trouve Aldros.

 

Ils arrivent dans une rue et Ydam leur explique:

“-En face, se trouve la maison de Charles Latron, c’est un vieux monsieur qui héberge les assassins et autre voleur en échange d’un peu d’argent, il gère également plusieurs trafiques de marchandises illégaux. Je vais rentrer en première pour vous prouver que ce n’est pas un piège.”

Ydam court en direction du batiment sans laisser le temps aux deux autres le temps de répondre. Elle frappe à la porte et s’engouffre à l’interieur. Wolfram se tourne vers Gaëa.

“-Je crois qu’on s’est fait avoir. Bon j’y vais. Tu viens?

-Je vais te couvrir … de loin.”

Wolfram se cache derrière un tonneau placé à côté de la porte après avoir frappé à celle-çi. Un vieil homme vétu d’une cape avec un capuche ouvre la porte lentement. Wolfram le pointe avec son arme.

“-Laissez-nous entrer et mettez les mains sur votre tête, en silence, sinon je tire.”

Wolfram entre suivit par Gaëa. Gaëa s’empresse de donner un ordre.

“-Emmenez-nous auprès des assassins.”

L’homme s’execute et ils déscendent tout les trois dans la cave. Dans la cave il y a deux portes ainsi qu’un coffre posé sous l’escalier; l’homme s’approche de l’une des portes et prend une torche accroché au mur. Il ouvre la porte et fait signe à Wolfram et Gaëa d’entrer. Gaëa entre en première mais Wolfram plus méfiant demande à l’homme d’entrer avant lui. Dans cette nouvelle salle, il y a une armoire, plusieurs tonneau entassés dans un coins et il y a une porte sur le mur opposé. Gaëa ayant compris que Wolfram se méfiait du vieil homme, décide d’ouvrir elle-même la porte. Elle ouvre la porte délicatement et soudain sent une douleur à la jambe. Elle vient de recevoir une dague lancée par Aldros provenant de la salle. Gaëa crit de douleur et boite en direction de l’entrée de la cave. En voyant cela, Wolfram sort une grenade de sa poche et entre dans la salle.

“-Si vous faites quoi que ce soit, je vous fait exploser.”

Gaëa s’est assis à côté du coffre sous l’escalier et l’ouvre, elle découvre à l’interieur deux dagues ainsi que trois potions de soin, elle en utilise une sur elle.

Le vieil homme se rapproche d’un des tonneaux, torche à la main.

“-Ce tonneau est rempli de poudre; faites gaffe ou c’est moi qui vais tout faire exploser.”

Wolfram dégaine son arme et tire dans le bras de l’homme. Il fait tomber sa torche mais n’enflamme pas le tonneau. Wolfram ayant toujours sa grenade dans la main, ouvre l’armoire et trouve deux cordes de vingt mètres.

“-Gaëa, reviens, ils vont être docile. Suivez moi ou j’active ma grenade.”

Dès que Gaëa les a rejoint, ils retournent au rez de chaussé où ils commencent à attaché les assassins. Le vieil homme en profite pour se baricader dans l’une des salles. Pendant que Wolfram finit d’attaché les assassins, Gaëa s’est installé dehors pour garder la fenêtre donnant sur la salle où s’est enfermé le propriétaire. Wolfram vient de finir d’attaché Aldros et Ydam lorsqu’il entand un bruit venir de la cave. Il appelle Gaëa et descend à la cave où il voit le vieil homme en train de rallumer sa torhce. Lorsqu’il voit Wolfram descendre, il se précipite vers la salle d’à côté mais en vain car le gobelin vient de dégainer une nouvelle fois son arme et de tirer. L’homme séffondre. Gaëa descend les escaliers, elle vient d’ordonner aux assassins de dormir.

Spasoïen – Dictionnaire

Ceci est une liste exhaustive de tous les mots inventés pour le Spasoïen (TIP : Si vous recherchez un mot, appuyez sur CTRL+F et vous pouvez chercher sur la page).

A

  • -añera – Suffixe pour un Participe Passé (V+añera)
  • Al’ – Article pour introduire un COI, relatif à qqn
  • Al’ – Article pour introduire un CCL

B

  • Bair – Appeler

C

  • Ce- – Marque du négatif
  • Camer – Arriver, Venir
  • Ce – Ils, Elles, 3ème personne du pluriel
  • Ci – Trois, 3
  • Ciaciar – Bavarder, Discuter, Chatter
  • Cir – Couper
  • Cuocér – Se moquer
  • Cuoj – Cela

D

  • D’ – Voir “Di”
  • Dejir – Mentir, Mensonge
  • Desvar – Proposer, Suggérer
  • Dém – Sinon, Mais
  • Di – De, Marque du possessif (placé après ce qu’il caractérise)
  • Dreszaño – Langue

E

  • El’ – Depuis
  • Erma – Pronom réflectif, “À soi-même”
  • Ermafañar – Se blesser, Se faire mal
  • Es – Tu, 2ème personne du singulier
  • Eszer – Heurter
  • Exir – Être juste

É

  • Ébjer – Avoir
  • Émnjar – Parler (une langue)

F

  • Far’ – Voir “Fara”
  • Fara – Pour (placé après ce qu’il définit)
  • Fañar – Blessure, Dommage

G

  • Gaderumy – Cercle de magie noire
  • Gerumy – Magie noire
  • Géjnar – Sentir, Ressentir
  • Guonor – Voler

I

  • I – Et
  • Izhjjar – Pratiquer de la magie noire

J

J – [j]

  • Ja – Cent, 100
  • Jonir – Acheter

J – [dʒ]

  • Jaxer – Savoir

J – [x]

  • Jevir – Vendre
  • Juegar – Voir

K

  • Kanar – Aimer, Apprécier
  • Ki – Sept, 7
  • Kj’ – Voir “Kju”
  • Kju – Classificateur, Achat
    • Oi jevirajhi kj’w stonara – Je n’ai vendu qu’une baie
    • Jevirojhi kj’wnero stonara ? – Tu as vendu combien de baies ?
    • Jonira ly kju rise stonara – J’ai acheté seize baies.

L

  • L’ – Voir “Lu”
  • Lu – Classificateur
    • L’w muja – La seule maison
    • S’ébjer l’wmero stonara ? – Il lui reste combien de baies ?
    • Lu sy ujña – Les quatres seuls arbres
  • Lulasa – Récolte
  • Lulasar – Récolter
  • Ly – Marqueur du Passé

M

  • Ma – Marque interrogative (rare)
  • Marieño – Partenaire, Compagnon
  • Mexar – Faire de grandes choses, Faire de bonne chose, Faire une aventure
  • Muja – Maison

N

  • N’ – Voir “Nu”
  • Nal – Nal (serpent volant légendaire), Dieu
  • Narali – Nals, Dieux
  • Naxter – Être volontaire, Volontaire
  • No – Cinq, 5
  • Nojedar – Avoir raison
  • Nu – Classificateur, Âge
    • Sé nuari ly n’w – Il avait un an.
    • Es nuaro n’wmero ? – Quel âge as-tu ?
    • Nuara nu xerise – J’ai vingt-six ans
  • Nuar – Avoir un âge, Être âgé

O

  • Ogér – Donner
  • Oi – Je, 1ère personne du singulier
  • Ostros – Zéro, 0
  • On – Nous, 1ère personne du pluriel
  • Owror – Dire

P

  • Puera – Village
  • Purñer – Essayer

Q

  • -qé – Marque du passif (V+qé)
  • Q’ – Voir “qi”
  • Qared – Lien
  • Qé – Qu’est-ce que
  • Qi – Que
  • Qjar – Découvrir
  • Quñar – Comprendre

R

  • Rejho – Sang
  • Ri – Dix, 10
  • Ruñar – Se passer, Arriver (action)

S

  • -sco – Suffixe pour un superlatif (Adj+sco)
  • -sem – Suffixe pour un adverbe (V+sem)
  • -sé – Suffixe pour un adverbe (Adj+sé)
  • Se – Six, 6
  • Segir – Signifier, Dire
  • Sejor : Devoir
  • Seviro – Rapide
  • Sé – Il, Elle, 3ème personne du singulier
  • Stonara – Baie, Baie stonara
  • Su – Ou
  • Sy – Quatre, 4

SZ

  • Szerñar – Faire attention
  • Szerño – Attention

T

  • Tafir – Être actif
  • Tagy – Grand
  • Te – Vous, 2ème personne du pluriel
  • To – Huit, 8
  • Tober – Apprendre

U

  • Ujo – Mauvais
  • Ujña – Arbre
  • Urana – Éternité, Tout (avec classificateur), Toujours

V

  • Va – Exact, En effet, Oui
  • Verño – Énervant

W

  • W – Oui
  • W – Un, 1
  • Wo – Neuf, 9

X

  • Xe – Deux, 2

Y

  • Y

Z

  • Zoña – Solution

Ñ

  • Ñ

Spasoïen – Phonologie

Le Spasoïen dispose d’une majorité de sons courants, avec en addition quelques autres plus rares.

Phonologie

Romanisation et prononciation du Spasoïen :

A : [a]
B : [b]
C : [k] ; [tʃ] devant I, E et É
D : [d]
E : [ε]
É : [e]
F : [g]
I : [i]
J : [j] ; [dʒ] ; [χ]
K : [kʰ]
L : [l]
M : [m]
N : [n]
O : [o]
P : [p]
Q : [q]
R : [r]
S : [s]
T : [t]
U : [u]
V : [v]
W : [u] ; [w]
X : [ʃ] ; [ɕ]
Y : [I] ; [jø]
Z : [dz]
Ñ : [ɲ]

JJ : [dʒ]
JH : [ʒ]
OI : [ɔ]
OU : [o]
SV : [zv]
SZ : [ð]
XH : [ɕ]
ZH : [z]

Scripts

Le Spasoïen utilise l’alphabet Morrhennien depuis la Révolution Culturelle Morrhennienne, mais le script traditionnel est toujours utilisé, il reste promu par le gouvernement même si il est très peu utilisé dans la vie courante.

Alphabet Morrhennien

Alphabet Spasoïen

Deux Changelins

Se font face deux jeunes hommes.
Deux reflets de l’autre.
Les deux affichent le même air éberlué.
Tous deux semblent perdus, pris de cours, dans le regard de l’autre.
Il dure le temps d’une infinie seconde, puis, lorsque le temps semble accorder au cliché yaoi un répit, l’un d’eux choisit de bouger. Il prend un air goguenard et salue son double nonchalamment.
L’autre met un peu plus de temps à sortir de l’étonnement, mais devant l’attitude de son sosie, prend une posture de défi. La foule d’adolescents et jeunes adultes autour d’eux commence à s’écarter, comme tout figurant insignifiant se doit de faire lorsque l’action s’apprête à avoir lieu.
L’air devient électrique. Tous peuvent sentir autour d’eux un courant invisible accélérer telle une tornade, alors que l’air s’alourdit et s’appesantit sur leurs pauvres enveloppes charnelles. Les deux jeunes hommes s’étudient du regard. L’un d’eux fait mine de rien, comme si l’effervescence qu’ils provoquaient lui était indifférent ; l’autre, plus calme, mais par là plus intense, l’observe attentivement.
« Alors te voilà. Qui aurait cru. Deux faces d’une même pièce. Deux âmes pour une seule place en ce monde. Ça va ? A l’aise ? D’où tu crois que tu mérites de te présenter ici ? Tu penses que quelqu’un ici a envie de toi ? Je vais te dire : tu ne devrais même pas exister. Retourne dans ton monde maudit. »
Le badaud a brisé le silence ainsi que la glace, mais point le reflet qui l’écoute sans répondre. Le silence retombe et l’intensité de l’atmosphère ridiculise cette vaine tentative de provocation. Alors que celui qui a parlé renifle négligemment pour se donner contenance, l’autre se met enfin à bouger. Doucement, lentement, il fait un pas sur le côté… puis un pas de l’autre. Il penche sa tête sur le côté. Puis de l’autre.
Son opposant rit nerveusement. Il lance un commentaire pointant le ridicule de cette danse. Mais personne ne le suit. Il doit faire face à ce qu’il tente d’esquiver. Alors il arrête de parler et regarde à son tour.
Le regard perdu dans celui de l’autre, le mouvement s’imprime dans son corps. A commencer par la tête ; d’un côté, puis de l’autre. Tout sourire s’efface, rien de plus qu’une fascination inquiète ne paraît. Puis ses épaules. A gauche, à droite. Enfin, c’est tout son corps qui suit les mouvements de balancier de son reflet. Ils se synchronisent.
Bientôt c’est tout le cercle de témoins qui accompagne la danse. Tous sont fiévreux. Tous n’attendent qu’une chose : qu’ils s’unissent. Un pas de côté, un pas de l’autre. Ils hurleraient si leur voix n’était pas séquestrée au fond de leur gorge, presque à l’étouffement. Et pourtant, ils resteront jusqu’à la fin. Et pourtant, ils ne sont rien dans la bulle des deux sosies ; pour eux, rien de plus n’existe que leur reflet. Le monde tout autour semble s’évanouir.
Le plus calme des deux, le plus concentré, le plus sûr de lui, celui qui a initié l’incantation silencieuse, sait qu’il n’a qu’une chose à faire. Il n’est pas venu dans ce monde pour rien. Il n’a pas fui les monstres pour rien. Ce monde est aussi sien, et, si personne ne veut de lui, il prendra la place qui lui revient. Il s’approche d’un pas. L’autre devant en fait de même, fasciné. Quel pauvre être, si faible et influençable. Il ne connaît pas la chance qu’il a eut de naître sur Terre. Il ne sait pas à quel point il est jalousé.
Un autre pas. S’unir à lui est la seule chose à faire. Resserrer les liens karmiques qui les relient déjà. Nemesis. Âme sœur. Alter-ego… Doppelgänger.
Encore un pas. C’est le moment. L’autre est à sa merci. Il tend sa main ; l’autre suit son geste…
Puis brise le contact. D’un sourire narquois, le badaud retire sa main juste au moment où elle allait toucher celle de l’autre et s’arrête net de danser. Autour d’eux le courant, alors torrentiel, devient fou ; perturbés, leurs spectateurs sont soumis à une véritable torture silencieuse ; ils ne peuvent ni se balancer, ni rester immobile. Le rythme est cassé, le chaos s’installe. Ils ne peuvent pas fuir non plus ; et cela n’effleure même pas sa conscience, à lui qui n’a que faire des autres. Et encore moins de ce Doppelgänger venu lui arracher la vie.
Il éclate d’un rire triomphant lorsque son opposant titube, choqué, pantelant.
« Oh, mais que vois-je ? Tu voulais… tu pensais que moi, j’allais me synchroniser avec toi ? Qu’on allait devenir des âmes sœurs, évoluant dans ce monde liés à jamais, pour le pire et pour le meilleur, qu’on se battrait pour notre âme partagée, qu’on se donnerait à l’autre sans retenue ? Quoi, tu me croyais crédule ? » L’autre se calme et reprend contenance. Il se redresse, une étincelle de haine dans les yeux.
« C’est quoi ce regard, espèce de monstre ? Oh, tu me hais à ce point ? Et tu croyais pouvoir te synchroniser sainement dans cette condition ? T’es vraiment taré. Retourne d’où tu viens. T’as pas ta place ici. C’est moi qui suis là. Toi… toi t’as aucun droit d’existen- »
Il n’a pas le loisir de finir sa phrase. L’autre lui envoie un violent coup de poing qui le fait valser avant de tomber lourdement à terre ; autour d’eux, le courant explose en tous sens et les spectateurs sont libérés de leur entrave magique ; ils s’enfuient en courant, leur voix libérée hurlant leur souffrance et leur effroi. L’indésiré se poste à califourchon sur son adversaire et le roue de coups au visage. Un coup droit. Un revers. De plus en plus fort. Sous lui, l’autre a du mal à encaisser ; il s’est déjà battu plusieurs fois dans sa vie, mais jamais il n’avait été en position de faiblesse. Et l’autre… il frappe avec tellement de hargne ; il parvient tant bien que mal à se protéger le visage tuméfié de ses bras, et aperçoit l’œil de son sosie. L’effroi qu’il sent cavaler sur son échine n’a d’égal que la rage qui s’exsude de cet œil, haineux, fou, larmoyant de colère et d’envie de meurtre. Jamais il n’avait vu de telle rage. Il prend peur pour sa vie, pour la toute première fois. Il mesure enfin l’ampleur de la situation.
L’autre est un monstre.
C’est son reflet.
C’est lui.
Il est le monstre…
La réalisation le fait effleurer une cruelle vérité. Au fond de la pupille de son double, il voit défiler, trop vite pour qu’il parvienne à retenir, une vie de souffrances et de calvaires. Un sacrifice inhumain pour s’extirper d’une bourbe infâme et aboutir enfin sur cette Terre. Ces visions fugaces l’accablent ; il oublie qui il est, l’espace d’une fraction de seconde ; quelque chose en lui se réveille d’un coup, et, dans un craquement que nul n’entend, il prend conscience.
A cet instant, toute la hargne de l’agresseur se transmet à sa victime ; mût d’une énergie insoupçonnée, il se redresse et repousse l’attaquant. Ils se font face de nouveau. De nouveau, la synergie reprend. Inversée. Leur regard croisé provoque une étincelle ; juste ce qu’il faut pour enflammer leur âme. Leur esprit consumé n’a qu’une seule issue : le combat. Et dans cette autre forme de danse, une nouvelle incantation silencieuse se chante dans leur sueur et dans leur sang. Une autre forme de synchronisation, scellée dans la violence.
Hors de leur ring d’énergie, les renforts armés appelés peinent à percer. Ils doivent tout arrêter avant que cela ne dégénère… Mais trop tard.
Une balle siffle et fend les airs ; elle explose au contact du courant, créant une brèche par où passe sa sœur jumelle qui, elle, traverse l’épaule de l’un des combattants et le bras de l’autre pour ressortir de l’autre côté et se nicher finalement dans le mur opposé. Elle laisse derrière elle, dans chaque chair traversée, un morceau métallique qui entre instantanément en écho avec ses pairs, électrocutant les deux jeunes hommes. La magie ambiante se disperse dans une gerbe brûlante. Les « renforts » regardent les deux combattants convulser puis s’effondrer inconscients. Ils s’écartent respectueusement lorsque la tireuse, leur supérieure, traverse leur troupeau pour jeter un regard désabusé sur la scène.
« Ah, là là… Ils apprennent rien, là-haut. Ils savaient pourtant que c’était dangereux. » Elle pose son regard dédaigneux sur les deux corps inertes, secoués de temps à autre par un tressautement respiratoire et nerveux, preuve qu’ils étaient encore en vie.
« Pfff… Ces Changelins. Beaucoup trop puissants. Beaucoup trop instables. Beaucoup trop… susceptibles. Et par-dessus le marché, le double féerique survit et rapplique. On devrait l’enfermer pour étude, mais non ! Laissons-les se rencontrer ! C’est un grand moment ! Ils sont liés par un lien infiniment plus profond que ce qu’on pourra jamais imaginer et patati et patata, mais REGARDEZ-MOI CE BORDEL ! CA C’EST CE QUI S’APPELLE CRÉER DU LIEN ! MAIS OUI BIEN SUR ! »
Personne ne bronche pendant qu’elle pique sa crise et écrase son talon haut sur un bouquin abandonné au sol. Lorsqu’elle est calmée, elle ordonne qu’on apporte le brancard et que soient évacués ces deux bombes à retardement. Elle ne veut plus les voir avant qu’ils se soient CALMÉS et qu’ils aient TISSÉ LEUR PUTAIN DE LIEN FRATERNEL. Ils sont plus que frères, après tout. Ils sont fondamentalement la même personne.
Le Changelin et son Doppelgänger…
Lequel est quoi, nul ne saurait dire.
Et c’est sans importance.